الاثنين، أبريل 07، 2008

Communiqué de la Coordination Nationale des Cadres Supérieurs Chômeurs

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Depuis deux mois le mouvement des cadres supérieurs au chômage connaît une large intensification qui va de paire avec une violente répression de la part de l'état marocain. Face à la non-information voire la désinformation des médias nationaux, je transmets ici un communiqué de la Coordination Nationale « Tansikiya Wataniya » des Cadres Supérieurs Chômeurs établi à Rabat le 28 mars 2008 et qui m'a été transmis par l'un des membres de la coordination
Diplômés supérieurs chômeurs : souffrance, matraque et répression quotidienne au présumé pays des droits de l’hommeAprès une année et demi du parcourt militant des cadres supérieurs marocains en chômage revendiquant leur droit à l’intégration directe dans la Fonction publique comme le stipulent la constitution marocaine, les deux arrêtés ministériels (99/888 et 99/695) ainsi que le procès-verbal du 02 août 2007 signé avec le gouvernement, ils ont été choqués par leur exclusion lors de l’initiative du ministère de l’Education nationale, en donnant 75% des 1100 postes annoncés à certains groupes privilégiés pour des raisons politiques, pistonnage… ». Face à cette attitude du gouvernement à leur égard, les membres de la Coordination Nationale des Cadres Supérieurs en chômage continuent à organiser des sit-in, et différentes manifestations pacifiques devant le Parlement, Conseil constitutionnel, Conseil consultatif des droits de l’Homme, ministère de l’Education nationale, ministère de la santé... Pas d’échos, aucun dialogue, ni réaction qui prennent en considération leur situation sociale et psychologique. L’unique réponse à leurs formes de lutte pour leur droit au travail c’est des interventions violentes par les forces de l’ordre. De nombreuses victimes sont comptées après chaque intervention musclée, notamment parmi les manifestantes (entorses, blessures, coma, traumatisme, avortement,…etc). Les protestataires ne baissent pas les bras pour autant. Ils comptent ainsi organiser d’autres actions de lutte « jusqu’à l’obtention de leurs droits à l’intégration directe dans la Fonction publique. Enfin, nous prions tous les corps diplomatiques, politiques, les syndicats, les associations du droit de l’homme et les méditas, d’aider et de pousser notre dossier de l’intégration directe et immédiate dans la Fonction publique.
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